Bernard Mikobi : « Fallait-il qu’il y ait mort d’hommes pour considérer d’incidents majeurs à l’accueil de Félix Tshisekedi »

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Dans son communiqué du 25 octobre 2017, le Maire de la Ville de Lubumbashi avait noté qu’aucun incident majeur n’avait survenu à l’arrivée de Félix Tshisekedi. Mais il confirmait cependant la libération des militants interpellés par la Police. Pourtant la situation telle que rapportée par les médias locaux à ce sujet est tout autre.

 

La réaction du Président Fédéral UDPS/Lubumbashi ne s’est pas fait attendre à la suite de ce communiqué. Contacté à ce sujet par capsud.net, Bernard Mikobi se dit surpris par ce communiqué dénué de tout sens. « Ces déclarations ne traduisent en rien la réalité de ce qui s’est réellement passé à Lubumbashi. Fallait-il qu’il y ait mort d’hommes pour considérer d’incidents majeurs ». Sans mâcher ses mots, il a affirmé que ce qui s’est passé à Lubumbashi est plus grave. En pleine journée note-t-il, « nous avons assisté à des viols des femmes. Une d’entre elle continue à saigner jusqu’au moment où je vous parle, elle avait reçu des coups dans le bas ventre. A la suite de ces   événements survenus le 23 octobre, nous comptons 15 blessés graves, quatre cas de fractures et un cas qui nécessite une opération chirurgicale. Le Président a même failli être attaqué à coup de couteau. N’est-ce pas là d’incidents majeurs s’est-il exclamé.

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C’est vrai, a dit Bernard Mikobi, que les militants ont été libérés mais sur les 125 cas enregistrés 123 ont été libérés et deux autres croupissent encore à l’ANR pour des raisons que nous ignorons. Les fondamentaux des Droits de l’Homme ne sont pas respectés. Nous nous sentons en insécurité permanente ici au Katanga a-t-il ajouté. « Tous les officiels présents à l’accueil de Félix Tshisekedi reçoivent depuis, des menaces de mort à travers des appels téléphoniques anonymes ».

 

« Nous déplorons les restrictions à la liberté d’expression, la majeure partie des activités politiques programmée par le Président du Rassemblement n’a pas été réalisée faute de la volonté du Maire de la Ville. Il s’agit entre autres de la visite des permanences de partis politiques membres du Rassemblement, la réunion de tous les présidents de ces partis, la tenue d’une matinée politique ainsi qu’un meeting publique »

Nous regrettons de ces choses mais le plus important est de savoir que la population reste déterminée à faire bouger les choses, a-t-il conclu.

 

Stella UNGARO

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