En marge de la journée internationale de la fille, le 11 octobre, l’Organisation des nations unies a choisi comme thème principal, cette année, en RDC : « l’autonomisation de la fille pendant et après la crise ».
Interrogé à ce propos par capsud.net, le Coordonnateur du Rotaract Club Kinshasa Malebo, Kant Kasongo, a précisé que la structure qu’il dirige fait de l’automatisation de la jeune fille son cheval de bataille à cause de leur nombre réduit soit 5 filles sur 40 garçons que compte les 4 clubs de Kinshasa.
Pour ce leader du club des jeunes dont l’âge varient entre 18 et 30 ans, la jeune fille est un membre à part entière qui peut être élue à n’importe quelle fonction, car chaque membre peu importe son sexe apporte un plus de par ces idées, son travail, sa participation physique et financière.
« Au modèle de Elvira Gazika, Représentante Rotaract du district 9150 composé de 10 pays d’Afrique centrale contenant 33 club Rotaract, nous sommes un incroyable projet d’autonomisation de la jeune fille rotaractienne, et aussi une aventure passionnante et enrichissante », précise Kant Kasongo.
Pour info, le Rotaract Club est une structure partenaire du Rotary Internationale constitué des jeunes de 18 à 30 ans et dont le leitmotiv est le service humanitaire des communautés au travers 6 axes stratégiques :Eau et assainissement, prévention et traitement des maladies, Santé de la mère et des enfants, Alphabétisation et éducation de base, Développement économique et local, paix et prévention/résolutions des conflits.
Au travers son mode de fonctionnement et ses objectifs, le Rotaract permet alors :
-De renforcer ses compétences et son aptitude au leadership ;
-De mieux respecter les droits d’autrui et reconnaître la valeur de chacun ;
-De reconnaître la valeur de toute occupation utile et de la considérer comme un vecteur d’action au service de la société ;
-D’adopter, d’appliquer et de promouvoir des règles de haute probité, comme base de toute activité professionnelle ;
-D’apprécier et de comprendre les besoins, problèmes et potentiels de la collectivité et des autres pays ;
– De s’impliquer, au niveau individuel et collectif, dans des actions de proximité ou favorisant l’entente internationale.
Judith Thérèse Singa
