Appel à l’unité lancé par le Président du Rassop, plainte de la NOGEC, proposition de vote semi- électronique… Le Coordonnateur adjoint de la Nouvelle Société Civile Congolais, Robert Kabakela, fait le point au cours d’une interview accordée à Capsud.net.
La politique d’intérêt appauvri la RDC. C’est en ces termes que Robert Kabakela a réagi face à l’appel à l’unité lancé par Félix Tshisekedi qu’il qualifie de stratégie pour avoir accès au pouvoir, affirmant qu’il n’y a rien de nouveau qui se prépare chez les politiciens congolais. Généralement, une fois au pouvoir, ils oublient tous les intérêts de la communauté.
« Nous leur concédons de pouvoir faire leur front, car c’est leur droit. Mais notre souci majeur est qu’ils arrivent à se poser la question de savoir si ce n’est pas pour leur propre intérêt qu’ils le font » interroge Robert Kabakela.
Au sujet de la plainte de NOGEC contre les ONG opérant de mèche avec Soros, nous citons : ACAJ, Lucha, Filimbi, G7, le coordonnateur de la NSCC reproche à Constant Mutamba de n’avoir pas commencé par l’interpellation de l’État congolais, premier partenaire de ces ONG.
» Notre ami Mutamba doit également rappeler au PGR que la liste des présumés corrupteurs et détourneurs de deniers publics déposée dès lors par le Professeur Luzolo Bambi n’a pas trouvé échos favorable » a-t-il renchérit
S’agissant de la proposition de vote semi- électronique par Corneille Nangaa, Robert Kabakela estime que la CENI est entrée dans une phase de retarder l’organisation des élections. Ce mode favorise la fraude. « le peuple congolais attend plutôt la publication du calendrier électoral s’inscrivant dans la logique de l’accord de la Saint Sylvestre. Toutefois, il a noté que la Loi Électorale interdit le recours à ce mode de scrutin.
« Corneille Nangaa doit peser les conséquences de ce qu’il adopte comme stratégie aujourd’hui et doit être prêt à s’assumer car ces actes prouvent à suffisance qu’il est à côté de sa mission »
Robert Kabakela a cependant appelé la population congolaise à demeurer vigilante face aux élections qui tardent et à se méfier des acteurs politiques soucieux de leurs propres ventres.
Judith Singa.
