Face à ce qu’il qualifie d’intention criminelle pour une mort à petit feu, l’Avocat de Franck Diongo saisit le HCDH

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Dans une correspondance adressée au Groupe de Travail sur la détention arbitraire du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme, rendue publique jeudi 07 septembre 2017, l’Avocat de l’opposant congolais Franck Diongo interpelle sur l’état de santé de son client qui continue à se dégrader après son retour forcé à la Prison de Makala.

« Nous estimons que les autorités congolaises procèdent via ces transferts forcés et ces interruptions de soin à une série de mesures qui relèvent de la torture et qu’elles ont à terme pour objectif d’intenter à la vie de Monsieur Diongo », se plaint Goerges Henri Beauthier.

 

Alors qu’il avait été évacué de sa cellule de Prison de Makala en date du 22 août dernier pour une prise en charge médicale appropriée, Franck Diongo a été extrait manu militari de l’établissement médical et renvoyé à la Prison de Makala.

 

La question qui revient aujourd’hui sur toutes les lèvres est de savoir pourquoi les autorités congolaises empêchent l’opposant et député congolais d’accéder aux soins appropriés à la demande de ces Avocats.

 

A en croire Me Goerges Henri Beauthier, le cas de son client est un exemple parmi d’autres tant d’autres détenus politiques que les autorités congolaises entendent réduire au silence en prévision d’éventuelles élections.

 

Pour rappel, l’opposant et député Franck DIONGO, Président du Mouvement Lumumbiste progressiste, MLP, avait été condamné en date du 28 décembre 2016 à cinq ans de Servitude Pénal Principal par les juges de la Cour Suprême de Justice pour arrestation arbitraire et détention illégale aggravée.

 

Ci-dessous, la lettre transmise au HCDH :

 

    

 

 

Stella Ungaro

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