Le collectif des Organisations de la Société Civile a organisé ce mercredi 30 août 2017 dans la ville de Lubumbashi, une marche pacifique et non violente afin de réclamer la libération de 5 défenseurs de Droits de l’Homme arrêtés arbitrairement et gardés en détention par la police depuis le 31 juillet 2017.
Partant de la Grand place Moise Tshombe, la Poste suivant la Chaussée Laurent Désiré Kabila, ils ont eu pour point de chute le Gouvernorat où un mémorandum devait être lu et déposé.
Ce mémorandum destiné au Gouverneur de Province n’a finalement pas pu être déposé cet après-midi !
Joint au téléphone par capsud.net, Jean Claude Baka, Président de l’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme, ASHADO/Katanga, a révélé que par prévention, le collectif avait déposé ce mémorandum la veille de la marche pour contourner l’autorité urbaine au cas où la manifestation n’aurait pas été autorisée.
« Et malgré la décision fantaisiste du parquet condamnant nos camarades à 8 mois de servitude pénale, nous comptons interjeter appel » a-t-il insisté !
Par ailleurs, Jean Claude Baka, souligne que pour faire face à la répression de la part des autorités politico administrative, il a été mis en place il y a 5 mois un observatoire de monitoring. Cet outil d’alerte composé d’une dizaine des structures permet de recueillir en temps réel toutes les violations et atteintes aux libertés publiques.
Tanya Mulamba