Crise politique en RD Congo : 14 morts et plusieurs blessés ce lundi 07 août lors d’une manifestation des adeptes de Bundu Dia Mayala

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La ville de Kinshasa et celle de Matadi dans le Kongo central ont connu ce lundi 07 août 2017 des affrontements violents et ensanglantés. Des jeunes, principalement adeptes du Mouvement politico-religieux Bundu Dia Mayala, BDM, ont manifesté leur mécontentement face à la crise politique qui sévit dans le pays en réponse à l’appel lancé par le Député Né Muanda Nsemi, autorité morale du BDM, évadé de la prison centrale de Makala après une attaque, revendiquée par ses partisans, dans la nuit du 16 au 17 mai 2017.

 

Le bilan officiel de cette journée sombre, fait état de 12 morts dans la ville de Kinshasa où les manifestations ont été plus intenses. 4 points chauds ont été ciblés par les « Makesa ». La place commerciale du quartier Upn, le marché de la commune de Selembao, la place Sainte Thérèse dans la commune de N’djili et le marché central de la commune de Matete.

Selon le Colonel Mwana Mputu Emoung, Porte-parole du Commissariat général de la police nationale congolaise, les 12 civils morts ont été fauchés par des balles perdues. La police dénombre ainsi 4 assaillants à la Place Sainte Thérèse, 2 au Marché de liberté sur le boulevard Lumumba, 1 à Matete et 5 autres à Selembao.

 

A Matadi, les affrontements entre l’aile dure du mouvement et les forces de l’ordre ont fait 2 morts du côté des manifestants et 3 blessés chez les policiers.

A Boma, aucune confrontation n’a eu lieu. Encadrés par les forces de l’ordre les manifestants se sont dirigés jusqu’à la Mairie de la ville et ont déposé un Memo à l’intention des autorités.

 

Dans ce bilan, la police nationale fait également état du lynchage par les manifestants du Commandant du Commissariat de Selembao nord, l’assassinat du Commissaire principal Ilunga, Commandant en second de l’escadron mobile d’intervention de la Funa ainsi que le décès d’un élément de la police militaire qui a reçu un coup de calibre 12 à bout portant du côté des organes génitaux.

 

Judith-Thérèse Singa

1 Comment

  1. C’est une histoire montée de toutes pièces par le régime qui est bout de son cycle. Ne pouvant pas organiser les élections, il tente de divertir le peuple au travers des manifestations sans intérêt. Nous attendons les journées de 7 et 8 août pour voir ce que l’opposition radicale peut être capable de faire.

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