Les membres du mouvement citoyen la Lutte pour le changement, Lucha, ont appelé hier mardi 31 juillet à une marche pacifique dans les grandes villes du pays afin d’interpeller les politiques ainsi que la Commission électorale indépendante (CENI) sur le respect des engagements politiques pris pour l’organisation des élections au plus tard ce 31 décembre 2017.
Cette marche violemment réprimée et suivie d’arrestations arbitraires aussi bien des activistes et que des journalistes, n’a laissé sans mots l’association congolaise pour l’accès à la justice, ACAJ.
Joint par la rédaction de capsud.net, son Coordonnateur Georges Kapiamba, a condamné avec énergie ces arrestations « très brutales et agressives » lors des réunions ou manifestations pacifique de la population.
Pour cet activiste de droit de l’homme, les actes de répression et d’arrestations suivis de condamnation enregistrés ces derniers temps à travers le pays sont des abus inacceptables.
Maître Kapiamba avoue ne pas comprendre ce zèle manifesté par la police nationale dans la restriction de l’exercice des droits et des libertés publics. Car, insiste-t-il, « l’exercice d’une liberté garantie par la constitution ou la loi ne peut pas constituer une infraction ».
Occasion aussi pour le Coordonnateur de l’ACAJ de demande à ce que les auteurs de ces actes soient traînés en Justice et dénoncés publiquement pour atteinte au droit des autres.
Judith-Thérèse Singa
